Jean-Luc Serrano in our blog...
What to say...?
- Jean-Luc: Morris et Hergé bien sûr!! Ils ont été mes premières amours et tentatives de copiage. Puis un jour, je devais avoir 15 ou 16 ans, je suis tombé sur de vieux numéros de Pilote où paraissait Chihuahua Pearl et cela a été le coup de foudre pour le dessin de GIR. Je suis né et ai grandi avec des westerns de l'ère classique du cinéma et son sens de la narration, son trait, son sens de l'espace, du gag, son côté cinématographique ont dirigé toutes mes envies de dessin depuis.
- Jean-Luc: J'ai eu la chance de travailler très tôt avec deux des plus grands scénaristes: Rodolphe et Serge Le Tendre sur la série Taï Dor et d'autres one shots. Depuis que je me consacre pleinement au dessin animé je n'ai jamais eu envie de reprendre la BD avec qui que ce soit d'autre. Par pure amitié et pour tout ce que je leur dois.
- Jean-Luc: Je n'y ai guère réfléchis. Je me suis trop éloigné de cet univers.
- Jean-Luc: C'était extraordinaire. J'étais un grand fan de Spielberg depuis Jaws sorti 20 ans avant, et la possibilité de travailler sous sa bannière a été une opportunité proche du rêve éveillé!
- Jean-Luc: J'ai arrêté de travailler dans la BD en 1994 pour commencer une nouvelle vie dans le dessin animé. Même si je me considère toujours comme un dessinateur de BD égaré temporairement dans l'animation.
- Jean-Luc: Je lui dois graphiquement tout. Ou presque! je ne l'ai que très peu et très brièvement rencontré... Mais comme je le disais plus haut, il a été le guide de mon crayon depuis que j'ai découvert son travail.
Thank you very much Jean-Luc, it's been a real pleasure having your art and your talent in this blog, and your artwork makes this tribute to Moebius much bigger. Hope you enjoy my country, Spain, in your upcoming proyect and maybe I could get to know you in person and salute you.
What to say...?
Chapeau. Thank you monsieur.
When you get to reach someone like Jean-Luc Serrano, you feel comfortable since minute 0. It's really a pleasure to talk to someone who has conquered the U.S. animation scene with his talent at Dreamworks' service (Kung Fu Panda, the prince of Egypt, among others) and still he has that touch to surprise.
Judge by yourselves, this collaboration of a magnificent Jimmy McClure and get to know more about him in this fresh interview:
INTERVIEW IN FRENCH:
-
Mario: quelle à été ta plus grande influence artistique au début de ta vie
professionnelle? et maintenant, quel sons les artistes que tu plus
respectes?
- Jean-Luc: Morris et Hergé bien sûr!! Ils ont été mes premières amours et tentatives de copiage. Puis un jour, je devais avoir 15 ou 16 ans, je suis tombé sur de vieux numéros de Pilote où paraissait Chihuahua Pearl et cela a été le coup de foudre pour le dessin de GIR. Je suis né et ai grandi avec des westerns de l'ère classique du cinéma et son sens de la narration, son trait, son sens de l'espace, du gag, son côté cinématographique ont dirigé toutes mes envies de dessin depuis.
Bien
plus tard, en feuilletant un numéro de Métal Hurlant, j'ai découvert
une BD appelée "le Garage Hermétique" de Moebius et cela a été le même
emballement. Il m'a quand même fallu plusieurs mois pour réaliser que
mes deux auteurs favoris GIR et Moebius n'étaient qu'un seul Jean
Giraud...
Depuis, le Major Fatal est mon livre de chevet. Suivi de très près par Angel Face...
Mais je peux aussi citer Alex Raymond, Noel Sickles, Hermann, Ferrandez, Loisel et tant d'autres...
- Mario: avec qui aimerais-tu travailler?
- Jean-Luc: J'ai eu la chance de travailler très tôt avec deux des plus grands scénaristes: Rodolphe et Serge Le Tendre sur la série Taï Dor et d'autres one shots. Depuis que je me consacre pleinement au dessin animé je n'ai jamais eu envie de reprendre la BD avec qui que ce soit d'autre. Par pure amitié et pour tout ce que je leur dois.
- Mario:
que penses tu du format bd digitale...est l'industrie BD en
danger/crise pour la blague des telechargements pirates? Comment peut
cela affecter le travail des artistes?
- Jean-Luc: Je n'y ai guère réfléchis. Je me suis trop éloigné de cet univers.
Mais
je pense que le monde de l'édition doit, en concertation avec les
auteurs, donner naissance à un nouveau moyen de commercialiser
équitablement leur travail. Je sais que la situation des auteurs est
catastrophique et n'a plus rien à voir avec l'âge d'or des années 80
durant lesquelles j'ai eu la chance de commencer, et qu'on ne pourra plus freiner ou contingenter désormais le téléchargement pirate.
- Comment est l'experience de travailler pour DreamWorks aux Etats Unis?
- Jean-Luc: C'était extraordinaire. J'étais un grand fan de Spielberg depuis Jaws sorti 20 ans avant, et la possibilité de travailler sous sa bannière a été une opportunité proche du rêve éveillé!
D'autant
plus que c'était la création d'un tout nouveau studio d'animation à
Hollywood. Il y avait une énergie folle! Les deux ans passés sur The
Prince of Egypt ont été, pour moi, probablement plus formateur que les
douze années à faire de la BD. Il y avait là des artistes d'un tel
niveau, d'une telle proximité que tu ne pouvais qu'être tiré vers le
haut. Ces huit ans à Dream Works ont été une parenthèse merveilleuse et
incroyablement créative.
Et
puis nous étions aux Etats Unis, à quelques centaines de miles de la
Gila River, de Dead Horse Mesa et de Tombstone!! J'ai tout vu!!!
- Mario: Que fais-tu aujourd'hui et quels sont tes projects suivants?
- Jean-Luc: J'ai arrêté de travailler dans la BD en 1994 pour commencer une nouvelle vie dans le dessin animé. Même si je me considère toujours comme un dessinateur de BD égaré temporairement dans l'animation.
J'ai
dessiné, toujours avec mon ami Rodolphe, un album de la série Destins
de Franck Giroud en 2010. D'autre projets auraient pu voir le jour, mais
des conditions très dures et totalement incompatibles avec mes
activités dans le dessin animé les ont réduits à néant.
Je ne désespère par de revenir un jour à la BD, mais pas en tant que moyen de subsistance.
Je
travaille actuellement sur un projet de film d'animation qui sera
tourné à Madrid dès l'automne prochain. Le dessin animé m'a emmené en
Californie, en Israël, en Finlande et bientôt en Espagne. Voila qui me
correspond bien... :o)
- Mario: Quels sont tes souvenirs/relation/influences avec Jean Giraud et leur travaux?
- Jean-Luc: Je lui dois graphiquement tout. Ou presque! je ne l'ai que très peu et très brièvement rencontré... Mais comme je le disais plus haut, il a été le guide de mon crayon depuis que j'ai découvert son travail.
Et
la plus grande claque que j'ai prise à propos de son dessin, c'est mon
premier voyage à travers la Californie en route pour le Nevada qui me
l'a flanquée: le désert, l'espace... Jean Giraud est le seul a avoir pu
le rendre avec une plume et quelques couleurs estompées...
Thank you very much Jean-Luc, it's been a real pleasure having your art and your talent in this blog, and your artwork makes this tribute to Moebius much bigger. Hope you enjoy my country, Spain, in your upcoming proyect and maybe I could get to know you in person and salute you.